mercredi 5 décembre 2012

Duel



Voilà, j’ai disparu de vos écrans ces derniers temps. 

Pourtant beaucoup de choses sont arrivées qui mériteraient commentaire. Mais  comment déconner face à la boucherie syrienne, les assassinats de Toulouse   et autres saloperies  quotidiennes. Il est des moments où  les écrans  me glacent le sang. Alors « les soirs » - comme on dit en Lorraine -  je lis le beau livre d’Orhan Pamuk «  Mon nom est rouge » ou bien  je laisse couler la langue d’Echenoz  ou je regarde les dessins si singuliers de Tardi. Chacun parle d’une guerre de façon inattendue.  Des livres que me vend l’indien solitaire Géronimo, dernier apache d’une tribu en voie de disparition, poursuivi par la cavalerie américaine qui a pour nom Amazon. Allez chez les libraires, ils payent leurs impôts ici!

En fait je suis à l’atelier en train de peindre  pour une  prochaine exposition personnelle qui aura lieu  au Château de Courcelles à Montigny - les - Metz.  



Un  « beau  lieu » comme on dit dans le jargon des artistes.  L’affaire se passera au premier étage. Actuellement l’endroit est occupé par Isabel  Espinoza  une jeune artiste argentine.  


Je serai le prochain à partir du 18 janvier 2013  et jusqu’au 5 mars. On en reparlera. 

Pour le moment ce sont encore les préparatifs. Je suis allé chez le photographe avec qui je travaille depuis  bientôt 15 ans Rémi Villagi - qui m’a massacré,  car il est impossible que je fasse aussi vieux en vrai que sur ses photos. Donc, cachons nous,


et occupons nous les mains.


 L’autre raison de ce silence est que je n’arrive  pas à commenter avec assez de distance le duel qui préoccupe la France entière,  je veux dire les changements successifs en tête du Vendée  Globe Challenge entre Armel Le Cleach et François Gabart. Ces deux -là se tirent une bourre mémorable parfois arbitrée par un troisième larron du nom de Jean Pierre Dick. Ils sont actuellement dans l’Océan Indien et  ça ne se terminera pas dans le Pacifique. Ils iront au bout.  Allez voir ça, c’est un bol d’air frais.

Soyez sages, le père Noël rode sur son traineau,  tel un drone dans le ciel oriental.